Peu emballé par l’emballage ☹

Par Mario Laquerre, coordonnateur GMR

Lorsque je reviens de l’épicerie, ce qui me frappe le plus, c’est la quantité d’emballage et de suremballage qui proviennent de mon panier d’épicerie. Pour manger un yogourt, il faut désormais ouvrir un paquet en carton, puis détacher son pot de plastique, retirer l’opercule, et enfin manger. On se retrouve donc avec 3 types d’emballage : du carton, du plastique et de l’aluminium. Et puis, on répète le tout pour chacun des aliments.

Ne vous méprenez pas, les emballages ont leurs utilités, y compris du point de vue environnemental. On emballe, entre autres, pour conserver la nourriture sinon on gaspillerait beaucoup plus ! Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), plus de 41 200 kilos de nourriture sont jetés chaque seconde dans le monde. Cela représente un gaspillage alimentaire de 1,3 milliard de tonnes d’aliments par an, soit 1/3 de la production globale de denrées alimentaires dédiée à la consommation. Il est difficile de savoir quel est réellement l’impact environnemental des emballages alimentaires, mais quand on visite un site d’enfouissement, on s’aperçoit de la très grande quantité d’emballages encore éliminés malgré la popularité des bacs bleus.

Que peut-on faire? Évitez les portions individuelles qui favorisent le suremballage. Achetez en vrac lorsque c’est possible. Interrogez-vous sur les dates de péremption. Choisissez des emballages facilement recyclables (monomatière). Évitez la styromousse qui, malheureusement, n’est pas acceptée universellement par les centres de tri. Et finalement, utiliser votre bac bleu pour tous les emballages!

Ça va où?

On fait quoi avec notre yogourt petit ou grand, on le met dans le bac bleu ainsi que l’opercule.